Courrier reçu de Monsieur Othman Benjelloun, PDG de BMCE BANK OF AFRICA

Faisant suite à quelques remarques laissées dans certains commentaires, je souhaiterais apporter quelques éclaircissements, et non des moindres, sur l’exactitude des déclarations contenues dans la lettre personnelle de Monsieur le Président (Voir ci-dessous).

1/ Tout d’abord, je me demande si le fait que le Capital Humain de la BMCE Bank se contente juste d’annoncer l’ordonnance du Président sur ma réintégration tout en me laissant attendre CHEZ MOI durant plus de 88 jours peut être considérée comme une soi-disant, démarche sérieuse, professionnelle et responsable. A titre de précision, Le courrier ci-après a été reçu 6 mois après l'annonce de ma réintégration.

2/ Je me dois de rappeler aussi que depuis l’annonce de cette réintégration, le Capital Humain n’a procédé à AUCUNE action concrète démontrant sa bonne volonté de rendre effective cette décision notamment, en procédant soit à la réactivation de mon contrat de travail, soit au versement de mes rappels de salaires, soit à l’attribution d’une fonction durant toute la période d’attente. Face à une telle démarche incompréhensible alimentée par la mauvaise foi chevillée au corps de M. AFKAR et par l’absence d’une réponse officielle après la remise de mon courrier N 2, il était donc devenu plus que logique de déposer mon dossier en justice (exactement au 88 ème jour sachant que le délai étant de 90 jours, à compter de la date de licenciement) afin de faire valoir d’abord, le caractère abusif de mon licenciement avant de réclamer des indemnités dans le respect des délais requis. Retirer mon action en justice était chose évidente si le Capital Humain avait étayé solidement son engagement d’une action concrète.

3/ Concernant aussi cette prétendue initiative de règlement à l’amiable de mon dossier en présence de mon avocat, je déclare solennellement, en tout honneur et en toute conscience, que mon avocat n’a jamais assisté, du moins en ma compagnie, à une quelconque réunion dans ce sens, ou m’a informé d’une telle volonté de la part du Capital Humain. Après, je me demande sérieusement si, lors de sa préparation de sa lettre, Monsieur le Président n’avait pas été induit délibérément en erreur par ses proches collaborateurs en se basant sur des mensonges grossiers et perfides.