Annexe BANK AL MAGHRIB

Bank Al Maghrib : Comment elle a manqué à son engagement à protéger les droits d'un citoyen lesé par la BMCE BANK et à son obligation pour le respect de sa dignité, quelle déception !!!.

D’emblée, je dois crier au scandale en précisant que le sacro saint devoir de neutralité et de transparence dont excipe Bank Al Maghrib dans le cadre du traitement des réclamations de la clientèle ainsi que dans l’application des principes fondamentaux de protection du consommateur, d’interdiction de toutes formes de discrimination et de prévention des abus en matière de procédure de gestion du prêt immobilier et, particulièrement, de son recouvrement a été battu en brèche.

En vertu des dispositions de l’article159 de la loi bancaire n°103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, stipulent que « toute personne s’estimant lésée, du fait d’un manquement par un établissement de crédit aux dispositions de la présente loi et des textes pris pour son application, peut saisir Bank Al-Maghrib qui réservera à la demande, la suite qu’elle juge appropriée », et sur la base des griefs énoncés ci-dessus, une réclamation a été transmise en date du 14/07/2015 à la Direction de la Supervision Bancaire de Bank al Maghrib. Au lendemain, cette Direction avait confirmé la recevabilité de ma réclamation tout en s’engageant (Par courriel, à deux reprises) de fournir une réponse qui ne pouvait être que rationnelle, cohérente et suffisamment convaincante. Au lieu de cela, BAM s’était départie de ses responsabilités en s’engageant dans un silence absolu et injustifié (depuis le 14 Juillet 2015 précisément à ce jour) et ce, en dépit des multiples relances par courriels adressées au Gouverneur Monsieur El JOUAHRI et au Directeur Général Monsieur BOUAZZA. Cette même chape de silence a été aussi adopté par le Ministre de l’Economie & des Finances et ce, après mon dépôt (contre accusé de réception) d’une réclamation dont le traitement a été assuré par la Direction du Trésor et des Finances Extérieurs.

Par ailleurs, je peux comprendre que dans des cas inhabituels présentant des circonstances particulières (tel mon cas actuel), il n’était pas évident que cette Direction s’engage sur une date butoir par crainte de ne pas la respecter mais le fait que sa seule réaction officielle soit limitée à sa confirmation de prise en charge de ma réclamation, me laisse perplexe et très sceptique. Par contre, une simple indication sur le déroulement du traitement, ou sur les dispositions à mettre en œuvre face au silence de la BMCE Bank ou même l’annonce d’un délai approximatif pouvait être perçue comme une volonté louable des responsables de cette Direction de faire tout le droit à ma réclamation et ce, conformément aux multiples recommandations du Wali de BAM et aux bonnes pratiques reconnues sur le plan international.

Maintenant, pointe un sérieux problème et une série de questions dont les réponses convergent toutes vers une seule et unique interprétation, à savoir : le silence suspect de BAM équivaut à une confirmation des torts de la BMCE et son refus d’adopter, au minimum, des mesures de réparation qui s’imposent la rend coupable de complicité de violations flagrantes, systématiques et dangereuses des droits de la clientèle des établissements bancaires, ce qui est décevant et malheureux de la part d’une telle institution.