L’AMMC (Ex-CDVM) : Une autorité de régulation certes, mais au détriment de la
préservation des droits de l’épargnant.
Il est à préciser que dans le
cadre de la dernière OPV réservée au
personnel, la BMCE Bank avait octroyé des crédits personnels avec des taux
préférentiels en vue de permettre l’acquisition de titres revenant à chaque
salarié en fonction de son niveau de salaire.
Ainsi et après mon
licenciement pour une soi-disant: Inaptitude psychique, la banque avait procédé, d’une manière unilatérale, au
remboursement anticipé de ce crédit en me faisant supporter, non seulement le poids
des intérêts (plus de 15.400 Dhs) mais aussi, celui de la décote du cours de l’action (plus de 14.800 Dhs) et surtout du manque à gagner occasionné. En fin de compte,
ce débit forcé sur mon compte a été transmis au contentieux en vue d’un recouvrement
par voie judiciaire.
Du fait que les courriels
envoyés à la DRH, au Département Juridique et à la Direction Générale de la
BMCE n’avaient pas abouti à un consensus en ma faveur, j’étais contraint de
déposer une e-plainte sur le site du CDVM en date du 03/03/2015.
Cette e-plainte avait pour
objet principal de dénoncer le non respect (par la BMCE Bank) de la clause
restrictive énoncée dans l’article
IX.1.5 * ‘Démissions et licenciements’ (lire ci-après) et de réclamer, preuves à l’appui, une réparation
juste et convenable du préjudice financier subi. Cet article stipule clairement
la condition donnant droit à la BMCE de procéder, d’une manière unilatérale, à
la cession des 881 actions.
* l’article IX.1.5 ‘Démissions
et licenciements’ : En cas de démission ou de licenciement pour faute grave, le reliquat du prêt
devient exigible.
Laquelle condition devait être
appliquée exclusivement dans les seuls cas où le bénéficiaire serait, soit ‘démissionnaire’, soit licencié pour ‘faute
grave’ alors que ma lettre de
licenciement ne portait aucune
mention d’une faute, d’un manquement ou d’une insuffisance professionnelle
quelconque mais plutôt, d’un motif d’inaptitude. Cette
condition, en plus d’être indiquée dans la note d’informations visée par le CDVM (sous la référence : VI/EM/047/2010 en date du 15 novembre 2010), a été
aussi reproduite dans divers documents tels que le booklet (Questions /réponses) remis au personnel et l’avis d’approbation de la Bourse des Valeursde Casablanca.
Au vu des justificatifs mis à
la disposition du CDVM pour me rétablir dans mes droits, j’étais très choqué,
voire très surpris, par les manquements du CDVM à ses obligations de service au
public, sa partialité manifeste et son absence de diligence et de transparence
dans la conduite de la procédure de traitement de ma plainte. Ceci s’était d’abord
manifesté par un refus, plus que suspicieux, du responsable (en charge de traitement
de ma réclamation au sein du Service Enquêtes & Surveillance) à vouloir répondre à mes appels et à mes courriels m’obligeant
ainsi de me référer à la Direction Juridique.
Après insistance, la
responsable de cette Direction s’était engagée personnellement à faire le
nécessaire, sauf qu’un courriel ‘anonyme’ avec
comme adresse ‘bizzare’ de l’expéditeur ‘plainte@dvm.gov.ma’
(au lieu plainte@Cdvm.gov.ma) m’a été transmis comme étant la réponse tant attendue.
Etonné par cette démarche, ce courriel anonyme indiquait que ma réclamation
était non-fondée en avançant des arguments sommaires et évasifs. A la suite de
quoi, un courriel sollicitant l’authentification de cette réponse a été envoyé
à cette Responsable du Juridique lequel est resté sans suite mis à part, l'envoi de la même réponse avec une différente adresse, à savoir: plainte@CDVM.gov.ma, confirmant ainsi l'existence de deux adresses mails servant à répondre aux réclamations. L'on se pose forcement la question suivante: Pourquoi le CDVM utiliserait une adresse ''Non officielle'' et une autre ''officielle''? Es ce que le choix de l'adresse dépendrait de la qualité de l'accusé, ou de celle du plaignant ou même de la nature de la réponse à fournir aux réclamations?
Après cette tentative, non
sophistiquée, visant essentiellement à me détourner du bien-fondé de mes
contestations et à me dissuader de cesser de revendiquer mon droit à une réparation
du préjudice subi, je me trouvais dans l’obligation d’exprimer mon indignation
face à cette pratique non professionnelle en adressant une demande d’arbitrage au Directeur Général du CDVM. Malheureusement, la réponse de son Adjoint était
encore plus abject et méprisable du fait des contre-vérités apportées, des allégations
mensongères formulées et une omission délibérée de statuer sur le détail crucial
et factuel (le non-respect de l’application
de l’article IX.1.5) mais surtout de son analyse
quelques peu bancale marquée par un objectif flagrant à vouloir couvrir les
erreurs de la BMCE au détriment des intérêts du client lésé.
Il se trouve qu’après le
changement au niveau de la gouvernance du CDVM, actuellement l’AMMC, la demande de réexamen de ma plainte adressée à la nouvelle Directrice a été soldée par la
même réponse de son Directeur Adjoint.
Face à ce constat, l’AMMC
continue hélas à donner un désolant spectacle de tergiversation, non seulement,
sur l’interprétation et l’application d’une et une seul clause des plus simple
mais aussi, sur sa partialité manifeste à constater une infraction évidente aux
règles régissant cette augmentation de capital opérée par la BMCE Bank, sur son
manque de transparence et sur sa violation flagrante du principe de la protection
des droits de l’épargnant.
Faute d’une réparation des
préjudices subis, il est très envisageable que ce litige fasse l’objet d’une
saisine citoyenne par voie de pétition en ligne.
Bonjour, Étant très connaisseur de ce genre d’opérations, je tiens à Vous signaler que vos revendications sont bien fondées et votre démarche est juste et correcte. Le tort de la BMCE est bien déterminé encore plus celui du CDVM en utilisant une adresse mai erroné (chose courante chez CDVM) et en refusant de accorder le bien fondé de votre réclamation. Inutile de chercher la raison compte tenu la proximité 'amicale' plus que professionnelle de Boulaknadel et du président benjelloun.
RépondreSupprimerEn tout cas, vous avez tout à fait raison de dénoncer cette pratique et le manque de transparence du CDVM. Je vous encourage de continuer à réclamer une réparation financière peu importe le temps que ça prendra. Vous@ êtes dans vos droits.
Bon Courage
Message adressé aux responsables de l'AMMC, ARRETEZ DE PRENDRE LES GENS POUR DES PIGEONS. heureusement que ce directeur s'en ai aperçu de vos manigances moyenâgeuses et pas digne d'une institution de votre taille. Utiliser une fausse adresse est absurde.
RépondreSupprimerRétablissez ce directeur dans ses droits, vous ne pouvez pas couvrir éternellement cette infraction de la BMCE qui sera dans l'obligation de réparer suffisamment le préjudice et tout l(effort fourni pour faire valoir ses droits.
Quand les choses vont évoluer dans ce pays???????. le problème vient toujours des personnes les plus puissantes. Faut que ça change
je m'adresse aux responsables de AMMC, il y a matière à faire et dire et surtout à contrôler dans le traitement de ce genre de réclamation qui emanent d'un simple citoyen. J'ai examiné les documents fournis et les demandes d'arbitrage, y compris les réponses, tous démontrent clairement que la banque est dans le tort complet. l'article dans la note d'information est claire.
RépondreSupprimeraussi, votre utilisation d'une adresse fausse pour répondre à la réclamation est louche et laisse place à la suspicion quant à votre transparence.
A ce Directeur, je vous encourage à poursuivre dans votre renonciation et votre démarche est très remarquable. je suis plus que certain qu'avec le buzz que va être créer, les dirigeants de AMMC et de la banque finiront par vous rétablir dans vos droits. Patience paie in fine
Il est clair que l'AMMC cherche à couvrir la BMCE. Le tort en cédant vos actions est plus qu’évident et contraire aux dispositions de la note d'informations.
RépondreSupprimerJe vous assure que l'AMMC est très embarrassée par votre sortie en public. Je me suis indignée de la réaction de l'AMMC. J'avais essayé dans l'anonymat d'inciter mes supérieurs à revoir leur position, mais en vain.
En soutien à votre cause et sur la base de toutes les preuves contenues dans votre blog, je vous transmet une liste d'emails de toutes les sociétés de bourses et de gestion afin de dénoncer la partialité de l'AMMC. je crois disposer de plus de 100 contacts dans le fichier que je mettrais volontiers à votre disposition en vous la transmettant à votre adresse opprimebmce@gmail.com et même à celle de votre collègue indigneebmce@gmail.com. Sans le moindre doute, l'AMMC réagira forcement quand elle apprendra son manquement auprès de toutes ces sociétés.
Je voudrais ajouter que j’étais très inspirée par l'initiative courageuse de votre collègue en rédigeant cette longue lettre ouverte à votre président.
Avec toute cette mobilisation, J’espère que cela pourra obliger l'AMMC et la BMCE à réparer leurs erreurs.
Je vous souhaite encore de la patience et du courage
C un joli geste moral de votre part envers ce directeur.
SupprimerDénoncer ce genre d'abus de son propre employeur est devenu monnaie courante. merci au web mais il faut rester vigilant pour garantir son anonymat.
Si chaque personne avait votre courage de dénonciation dans chacune de nos administrations, plus personne ne se plaignerait mais il faudrait que l"Etat l'encourage sans crainte de poursuite pour la personne qui l'a fait.
Je pense que c l'unique manière de faire bouger les choses.
Je viens de recevoir un mail concernant votre affaire avec la BMCE. je voudrais tout simplement vous souhaiter bon courage. En analysant vos preuves, l'AMMC devait vous donner raison. Il va vous falloir beaucoup de souffle pour obtenir vos droits auprès de ces puissants. En tout cas, vos énormes efforts pour réclamer vos droits devront payer un jour ou l'autre. Bonne chance
RépondreSupprimerc monstrueux votre histoire. Les preuves de partialité de l'AMMC sont incontestables.
RépondreSupprimerBon courage dans votre combat.
C'est une bonne idée la création d'un blog pour dénoncer ce genre de dérives de nos administrations. Ce qui me choque le plus est le silence de bank maghreb et cette manipulation de AMMC. C est honteux wallah de voir que cela existe tjrs dans notre pays. Pour que Bank maghreb n'a pas le courage de répondre à une reclamation c tres decevant.
RépondreSupprimerJe vosu souhaite bcp de courage du fond du coeur. Alla yawenkoun monsieur
de la part d'une retraitée de l'education nationale et d'une maman d'un enfant qui bosse à la BMCE. Je prie dieu qu'il puisse changer de boulot le plus vite possible inchlah
Vous êtes dans votre plein droit de dénoncer cetet cession ilélgale de vos actions et l'AMMC devait vosu rendre justice. je vosureommande d'alelr en justice pour obtenir réparation et approcher la presse et facebook.
RépondreSupprimerbon courage
Quand l'inaptitude psychique ou autre est considérée comme une faute grave. L'infraction de la BMCE est plsuqu'évidente. Il est du devoir de AMMC de la sanctionner.
RépondreSupprimerLe tort de la banque est évident. N'abandonnez pas votre combat. bon courage
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec tous les commentaires dessus. Même si votre démarche ne donne pas de résultat dans l'immédiat, il ne faudrait SURTOUT pas abandonner maintenant. Selon vos déclarations, l'erreur de la banque est plus que confirmée et vous êtes dans le plein de réclamer réparation du préjudice financier subi même si cela nécessite une action en justice.
RépondreSupprimervotre manière de raconter votre calvaire avec tous les détails fournis est fantastique. JE vous souhaite une résultat rapide et positif.