Le CMMB : Un MEDIATEUR sans un ‘VRAI’ pouvoir de
Médiation.
A deux reprises, j’ai du recourir aux services du
Centre Marocain de la Médiation Bancaire pour des litiges des plus banales sans
pour autant avoir été convaincu de leur efficacité, de leur rigueur ou même de
leur autonomie à garantir des missions de médiation. Il m’était aussi très
regrettable de constater que seules mes
interventions auprès de la Division de la Supervision Bancaire de Bank Al
Maghrib avaient permis toutefois de faire sortir le CMMB de leur mutisme et de
les inciter à fournir une réponse à mes réclamations conformément au règlement
interne.
Lors de ma 1ère sollicitation qui a eu lieu en Février
2015 et dont l’objet était recevable, portait sur la violation avérée de la
BMCE Bank de mes droits les plus légitimes en tant que détenteur d’un compte
bancaire et ce, en refusant, d’une manière incompréhensible et injustifié, de
me délivrer un simple relevé de mon compte bancaire. En vertu des textes
législatifs et réglementaires de BAM régissant l’activité des établissements de
crédit notamment les conditions de gestion des comptes bancaires, toute banque
est dans l’obligation de mettre à la disposition du client un relevé de compte
et ne peut aucunement lui refuser ce droit.
Du fait que mon courrier était
domicilié d’office au sein de l’agence dans laquelle j’étais affecté et vu que
le nouveau responsable de cette entité refusait de me remettre mon courrier ou
de me délivrer un relevé de compte (sur ordre de la DRH), je n’avais d’autre
choix que de m’y rendre au siège et s’enquérir sur les raisons de cette
décision.
Bloqué à l’entrée, j’avais beau
à exprimer mon besoin urgent de se faire délivrer un relevé (pour dossier
d’immigration) en interpellant la DRH, la Direction Générale et la Présidence sauf que mes courriels sont restés sans aucune suite durant plusieurs jours. Pourquoi m’avoir refusé une telle demande ? Etait
t’il à ce point nécessaire de recourir à la médiation pour une telle requête ?
Pourquoi toute cette pénibilité pour un simple relevé de compte ? Autant de questions qui restent à ce jour sans aucune
réponse logique et rationnelle.
Au terme de plusieurs semaines
de relances et après intervention directe de BAM auprès de la BMCE, un extrait
de mon compte portant la signature de deux responsables du Département
Juridique de la Banque m’a finalement été remis. Sauf que ce dit extrait (et
sans l’avoir constaté du 1er coup d’œil du fait que le solde débiteur était
correct) contenait plusieurs erreurs inconcevables et inadmissibles qui ne sont
pas passées inaperçues aux yeux des agents d’immigration lesquels avaient
décidé de rejeter mon dossier pour motif ‘Document non authentique’.
Malheureusement, aucun effort n’a été ménagé par les émetteurs de cet extrait
ou par la Direction Générale pour corriger cette bourde en vue de me permettre
de faire réévaluer mon dossier d’immigration notamment par la délivrance d’un
nouveau relevé de compte (sollicité avec un cachet et une signature autorisée)
ou même d’une lettre d’excuses (sur les anomalies introduites par
inadvertance).
Par ailleurs, il était tout à
fait logique qu’un responsable étranger et surtout ceux des services
d’immigration réclame un relevé plus authentique quand il constate des erreurs
telles que des agios débiteurs comptabilisés au crédit ainsi qu’un solde final diffèrent
au résultat de soustraction des totaux ‘mouvements’. La BMCE avait t’elle préméditée la délivrance d’un
extrait de compte erroné ? Si non, pourquoi avait t’elle refusée de le
remplacer par un autre, plus authentique (avec signature autorisées) dans l'objectif de le rendre plus crédible ?.
Ma 2ème sollicitation
en date du 29 Avril 2015 portait sur le
refus incompréhensible de la BMCE Bank d’exécuter un virement à partir de
mon compte (alors qu’il présentait un
solde créditeur) d’une part et d’autre part, de me fournir une explication
plausible et convaincante sur la raison du blocage de ce dit solde, lequel
semble t’il existait depuis mon
licenciement en Avril 2014.
Après avoir tenté sans succès
de se délester de ma demande de médiation, d’une manière indécente et
incohérente (sans même dérouler les diligences les plus basiques durant les 49
jours de traitement de ma réclamation), le CMMB avait, à nouveau, fait preuve
d’une irresponsabilité et d’une négligence délibérée de ses dirigeants dans
leurs rôles de médiateur ‘indépendant’. Le CMMB avait aussi démontré qu’il n’était pas le
cadre approprié censé offrir une alternative de règlement à l’amiable des
litiges des plus banales entre les établissements bancaires et leur clientèle.
Encore une fois et pour non respect
des délais impartis dans le traitement de ma réclamation (tel stipulé dans le
règlement interne), BAM et à par le biais de la Direction de la Supervision
Bancaire (DSB) avait répondu
favorablement à ma contestation en
obligeant le CMMB à présenter une réponse officielle dans la journée. Sauf
que dans la précipitation, le CMMB avait avancé des contre-vérités manifestes et des contradictions évidenteslesquelles, sauf erreur d’interprétation de ma part, étaient destinées à
détourner l’attention sur le bien-fondé du contenu de ma demande de médiation
et à couvrir les bourdes flagrantes de la BMCE BANK. Une approche que je
qualifie, de très stupide et non professionnelle, puisqu’il était claire et
évident que le CMMB s’était clairement départie de son impartialité et de sa
subjectivité en cherchant sous le tapis cette histoire.
Cependant, je déplore le manque d’impartialité, de
transparence et d’indépendance du CMMB ainsi que le manque d’objectivité et de
célérité dans le traitement de mes demandes de médiation et ce, malgré la
présentation de preuves solides et tangibles.
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